Affaires judiciaires
L’artiste de Buckingham Diane Fontaine récupère un tableau volé il y a huit ans
Le 26 février, un coup de fil en provenance du SPVG a pris par surprise l’artiste de Buckingham Diane Fontaine. On lui annonce alors que Mari-Lou, un de ses trois tableaux volés à sa galerie d’art en 2015 avait été retrouvé. De retour et bien en vue à sa galerie, l’œuvre témoigne d’une évolution stylistique dans l’œuvre de Diane Fontaine.
« C’est une belle surprise ! », lance l’artiste Diane Fontaine en posant les yeux sur son tableau intitulé Mari-Lou.
Recevant un appel de la police de Gatineau, elle se fait dire qu’un des trois tableaux qui avaient été volés il y a huit ans avait été retrouvé.
L’artiste qui se prépare à célébrer le huitième anniversaire de l’ouverture de son atelier galerie située sur l’Avenue de Buckingham voit en ce retour de sa Mari-Lou un clin d’œil quant à l’évolution de son parcours et un signe d’espoir.
« J’avais mis ça de côté complètement », livre-t-elle en réfléchissant tout haut au fait que quelqu’un qui commet un méfait finira toujours par se faire prendre.
Elle souhaite qu’un jour ses deux autres tableaux volés intitulés Babe chante le blues et Femme bélier puissent aussi être retrouvés. L’artiste expose sur sa page Facebook des photos des deux tableaux qui lui manquent.
Un style qui évolue
Mari-Lou est une toile entreprise en 2013 et qui porte la date de 2015. À cette époque, Diane Fontaine faisait beaucoup de collages, ce qu’elle continue à faire. On discerne en arrière-fond, sous les couleurs, des pages de livres trempées dans le café, des morceaux de carton ondulé et une gestuelle de lignes brillantes. Elle continue à mettre en forme dans ses abstraits actuels ces caractéristiques en y ajoutant des morceaux de métal et des touches de peinture en aérosol.
« Ce qui a changé, c’est le sujet qui a évolué », précise-t-elle en rappelant le rouge des lèvres qui lui avait alors valu des comparaisons avec l’artiste peintre québécoise Corno. Mme Fontaine précise alors que c’est la spontanéité et la matière qui l’intéressait le plus.
« Finalement, j’ai délaissé ça un peu pour aller vers des personnages et des couleurs un peu moins primaires, poursuit-elle. Ça a toujours été une recherche avec la matière et je laissais la matière composer le sujet et le sujet apparaissait. »
Mari-Lou a désormais acquis une importante valeur sentimentale aux yeux de Diane Fontaine, en plus de sa valeur pécuniaire, du fait qu’elle était partie et qu’elle est revenue. Ainsi, elle ne demeurera pas bien loin des yeux et du cœur de l’artiste puisqu’une de ses proches a décidé de l’acquérir.
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