Économie locale
Un premier conseil d’administration pour le futur Marché fermier de Buckingham
L’Assemblée générale de fondation du Marché fermier de Buckingham s’est tenue le mardi 18 avril au Centre communautaire de Buckingham situé au 181, rue Joseph. Des citoyens, des producteurs agricoles, des transformateurs alimentaires s’étaient alors donné rendez-vous afin d’adopter la première mouture des règlements généraux du Marché et élire un premier conseil d’administration.
Le projet d’établir un marché fermier dans le secteur Buckingham était dans l’air depuis un certain temps. Un conseil provisoire menait le projet à bout de bras, réussissant à obtenir l’appui de la Ville de Gatineau jusqu’à l’obtention d’une lettre patente émise l’automne dernier.
Les citoyens qui s’étaient alors réunis ont ainsi constitué la première assemblée générale des membres du Marché fermier de Buckingham et ont été en mesure d’adopter des règlements généraux et élire un premier conseil d’administration.
Celui-ci est formé de René Thelemaque de la Ferme biologique 3 racines, située à L’Ange-Gardien, de Youdelande Magloire, citoyenne qui faisait partie du conseil provisoire et de Lyn Cousineau, de la ferme florale Au bouquet du rang située à L’Ange-Gardien et qui possède aussi l’entreprise Caramel & cie.
Il a été entendu avec les membres que le conseil d’administration pourra s’adjoindre quelques autres personnes afin de mener à bien le projet.
Le lieu où se déroulera le Marché se situe autour de l’édifice du Vieux-Marché au 379, avenue de Buckingham, près du magasin Tigre Géant. On vise une ouverture au mois de juin et on souhaite réunir une vingtaine de producteurs, de transformateurs et d’artisans.
Faisant part de sa vision, le membre du conseil d’administration du Marché, René Thelemaque exprime : « Quand je suis arrivé à Buckingham, je cherchais le Marché et ce que j’ai vu, des grandes surfaces, selon moi, ce n’est pas tout à fait que les gens cherchent. »
M. Thelemaque est issu d’une famille d’agriculteur en Haïti. Convaincu de l’importance de la production, ainsi que de conservation et de la transformation locale, il a noté que plusieurs producteurs maraîchers de la Basse-Lièvre et des environs vendaient leurs produits frais à l’extérieur de la région alors qu’il y avait une demande locale pour les produits frais.
« J’ai regardé Buckingham depuis les deux années que je suis ici et je me suis dit que ça prend quelque chose », conclut-il.
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