Culture littéraire
Beaucoup de visiteurs au Salon des auteur.e.s indépendant.e.s de l’Outaouais
Une quarantaine d’auteurs de l’Outaouais étaient présents au Centre Communautaire Angers dans le secteur Masson-Angers à Gatineau le samedi 6 mai à l’occasion du Salon des auteur.e.s indépendant.e.s de l’Outaouais.
Le Salon était organisé par l’Association des auteurs et auteures de l’Outaouais (AAAO). La directrice générale de l’AAAO Marylène Tremblay a exprimé sa satisfaction du déroulement de l’événement.
« Il y a toujours quelqu’un qui entre, il y a de l’affluence, les gens sont très heureux parce qu’il y a peu d’événements dans le secteur de Masson-Angers », constate-t-elle.
« Ça donne une opportunité aux gens d’avoir une activité chez eux », poursuit-elle en révélant que les commentaires positifs du public sont nombreux.
Le parcours des auteurs indépendants
Mme Tremblay qui est aussi connue sous son nom de plume de Mary Juneau souligne les objectifs poursuivis dans le cadre de ce Salon des auteurs indépendants. Il s’agit de procurer une occasion aux auteurs de se faire connaître et d’entretenir la vitalité culturelle littéraire en Outaouais.
« Il est important de donner de la visibilité aux auteurs. Soit qu’ils sont avec des maisons d’édition en émergence ou qu’ils sont autoédités à compte d’auteurs, soutient la directrice générale de l’AAAO. Ces auteurs n’ont pas accès à la même visibilité que ceux qui sont chez une grande maison où de grosses boîtes sont derrière eux pour faire leur promotion. »
La présidente du conseil d’administration de l’AAAO Marie-Thérèse Béland abonde dans le même sens.
Elle est aussi d’avis que ce Salon représente une belle occasion de sensibiliser le public quant au parcours des auteurs indépendants, ainsi que de valoriser la qualité de leur travail littéraire.
« Les auteurs indépendants constituent pratiquement la moitié de nos membres à l’AAAO, révèle Mme Béland. Ils n’ont pas trouvé à placer leurs manuscrits dans une maison d’édition reconnue qui prendrait en charge les frais, la promotion et la distribution. »
« Ces auteurs qui s’autopublient sont des passionnés de littérature, ils ont autant le désir, la détermination d’écrire et ils vont de l’avant en s’autopubliant ou en s’affiliant à un éditeur indépendant », poursuit-elle en précisant que les coûts de l’autoédition peuvent aller jusqu’à 2000 $ pour un auteur, sans compter son temps d’écriture.
« Ce qu’on veut, c’est faire rayonner les auteurs », conclut Marylène Tremblay.
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