Organismes sociaux
Les défis et les motivations d’Annick Archambault à la Table de développement social de la Lièvre
Une nouvelle directrice générale est récemment entrée en fonction à la Table de développement social de la Lièvre. Annick Archambault note les principaux défis qui l’attendent et confie ce qui constitue sa motivation à œuvrer au sein d’un organisme.
Ayant œuvré dans la fonction publique durant une vingtaine d’années, puis dans le secteur des ressources humaines pendant 10 ans, ainsi qu’au sein d’organismes communautaires sportifs dans la Lièvre, Annick Archambault compte bien faire sa marque à la direction de la Table de développement social de la Lièvre.
« Si je peux aider la Lièvre à grossir, à évoluer, je vais avoir accompli ce que je veux parce que je crois énormément à la Lièvre, il y a un potentiel incroyable », déclare-t-elle en souhaitant que l’administration municipale de Gatineau soit un peu plus sensible aux réalités de Buckingham et de Masson-Angers.
« La Lièvre, on ne se le cachera pas, a toujours été l’enfant pauvre de la Ville de Gatineau », déplore-t-elle.
« Il y a une histoire dans la Lièvre, quelque chose qu’on peut aller chercher, il y a du patrimoine, du vécu et on ne le voit pas », note-t-elle.
Les grands enjeux et défis sociaux de la Basse-Lièvre
Mme Archambault qualifie d’extraordinaire le travail accompli par les dirigeants et acteurs qui œuvrent au sein des organismes de la Lièvre. Ils font néanmoins face à un défi de taille qui est celui du financement.
« On ne se le cachera pas, les gouvernements coupent partout, constate-t-elle. Il faut donc être imaginatif et trouver des solutions pour aider nos organismes sur le terrain à pouvoir offrir des services aux citoyens. »
Parmi les autres défis importants dans la région dont elle compte faire, nous dit-elle, son « cheval de bataille », des dossiers qui sont tous liés l’un à l’autre d’une manière ou d’une autre, elle identifie le logement abordable, l’itinérance, l’isolement social, la santé mentale et la sécurité alimentaire.
Motivée par la condition humaine
En plus de son désir d’améliorer la situation sociale de l’est de la ville de Gatineau, Annick Archambault confie que c’est d’abord la condition humaine dans toutes ses facettes qui constitue chez elle un appel à passer à l’action.
« Le côté humain me passionne, ça vient me chercher. Je suis moi-même très humaine, très empathique et d’aider mon prochain est essentiel, assure la nouvelle directrice générale. Les disparités ne devraient plus exister en 2023, on ne devrait plus avoir des riches, des moyens et des pauvres. »
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