Environnement
Un projet pour protéger la biodiversité de la rivière Petite Blanche
L’Organisme de bassins versants des rivières Rouge, Petite Nation et Saumon (OBV RPNS) lancera dès cet été une campagne de caractérisation de la rivière Petite Blanche qui traverse les municipalités de Saint-Sixte et Lochaber afin d’en protéger la biodiversité et les habitats naturels.
Ce projet, financé par la MRC de Papineau, a pour objectif dans un premier temps de dresser le portrait de la rivière et de son bassin versant. Par la suite, il sera question de définir les actions nécessaires à la sauvegarde et à la préservation de la biodiversité à cet endroit-là.
Définir l’état de la rivière et du bassin versant
Dès cet été, l’OBV RPNS procèdera à plusieurs campagnes de terrain afin d’acquérir les données nécessaires pour poser un diagnostic de la rivière et de son bassin versant. Herbiers aquatiques, foyers d’érosion, traversées de cours d’eau, bandes riveraines et qualité de l’eau seront entre autres étudiés.
« L’inventaire faunique sera également réalisé en collaboration avec l’équipe du Parc national de Plaisance, dans la mesure où la rivière Petite Blanche se déverse dans la baie Noire, incluse dans le périmètre de conservation du Parc cité », est-il indiqué dans le communiqué de presse.
Mobiliser les riverains
Une fois l’étude réalisée, une séance d’information sera organisée sous forme de 5 à 7, afin de présenter les résultats obtenus. L’objectif de cette rencontre sera de rendre compte du projet auprès du grand public, ainsi qu’auprès des propriétaires et producteurs et productrices agricoles du bassin versant, afin de mettre en valeur ses richesses naturelles.
« Nous visons la création de partenariats avec les acteurs locaux afin de développer des projets de restauration ou de protection des milieux humides et hydriques dans le bassin versant de la Petite Blanche », annonce par voie de communiqué la directrice générale de l’OBV RPNS, Geneviève Gallerand.
« La route 148 crée une séparation entre le Parc et les terrains privés à vocation résidentielle ou agricole, mais en réalité, cette division ne devrait pas exister. L’eau qui sillonne la rivière n’a pas de frontière et les animaux qui voyagent non plus. Il s’agit d’un corridor pour la biodiversité que l’on doit protéger », conclut-elle.
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