Sécurité nautique
La prévention, un élément essentiel de la sécurité nautique selon le SPVG et le service incendie
Le Service incendie de la Ville de Gatineau constitue le premier répondant lors d’une urgence nautique. Le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) effectue pour sa part des patrouilles qui ont essentiellement une mission de prévention.
« C’est sûr qu’on recommande de porter en tout temps la veste de sauvetage, comme ça, ça éviterait beaucoup de situations », déclare l’agent du SPVG Dave Mckinley lors d’une simulation de sauvetage lundi au lac Beauchamp.
Les plaisanciers passent souvent de longues heures sur l’eau et il arrive que les conditions météo changent rapidement.
L’agent Mckinley exhorte les plaisanciers à se tenir informé des conditions météos qui peuvent changer rapidement et de prendre soin de leurs divers équipements de sécurité à bord de leur embarcation afin que que la navigation demeure un moment de plaisir.
Prévention
La sortie nautique typique d’une patrouille policière nautique commence le matin avec la préparation de l’équipement et de l’embarcation. L’équipe détermine la route à suivre sur un territoire qui est vaste et qui compte un nombre important d’embarcations de toutes sortes.
Les patrouilles du SPVG visent essentiellement la prévention. Elles se déroulent majoritairement sur la rivière des Outaouais entre le lieu du traversier Bourbonnais dans le secteur Masson jusqu’aux ponts interprovinciaux et le Musée canadien de l’histoire en passant par le lac Leamy.
« On fait beaucoup de visibilité, on aborde les gens, on fait de la prévention, mais on fait aussi de la répression, informe l’agent Dave McKinley. On s’assure que les gens ont toutes les conformités à bord de leur embarcation et qu’ils ont un comportement sécuritaire. »
Jusqu’à présent depuis le début de la saison 2023, le SPVG a effectué plus de 16 sorties pour un total de 126 heures de patrouille nautique. Il a procédé à la vérification de plus de 319 embarcations et a remis 23 constats d’infraction.
La majorité des infractions sont émises parce que des vestes de sauvetages ne sont pas à bord ou encore parce qu’ils sont en surnombre dans une embarcation, notamment sur une planche à pagaie.
On rappelle qu’en 2022, deux noyades se sont produites sur le territoire couvert par le SPVG.
Des pompiers formés pour répondre aux urgences nautiques
Lorsqu’un appel est reçu au 911 et qu’il s’agit d’une personne qui est en danger sur l’eau, c’est le Service incendie qui répond prioritairement et qui va se rendre sur place avec une embarcation.
« Lorsqu’on a un appel qui est logé(sic) au Centre d’appel, à ce moment-là il y a une mobilisation qui se fait », explique le directeur adjoint par intérim du Service incendie de la Ville de Gatineau Bernard Dallaire.
Selon le secteur de la ville et le cours d’eau où la situation se produit, le Service incendie prévoit une ou deux embarcations, ainsi que des effectifs spécialisés afin de se diriger le plus rapidement possible sur les lieux.
Le fait que ce soient les effectifs du Service incendie qui soient les premiers répondants à la suite d’une urgence sur l’eau s’explique par le fait que les aspirants pompiers reçoivent une formation de base durant leur parcours scolaire.
Au sein du Service incendie de la Ville de Gatineau, chaque pompier reçoit aussi à la base une formation de sécurité nautique en navigation, en approche sécuritaire sur l’eau et en récupération de personnes en détresse sur l’eau.
« Par la suite, il y a un maintien de compétences qui est appliqué tous les ans de sorte qu’on soit en mesure de garder les réflexes pour d’offrir la meilleure qualité de service possible », précise-t-il.
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