Organismes communautaires
Centraide Outaouais lance sa 79e campagne de financement
Des besoins qui augmentent, une inflation galopante; afin d’y faire face, Centraide Outaouais lance sa campagne 2023-24 et s’est fixé un objectif de 4 000 000$.
Le jeudi 14 septembre, l’équipe de Centraide Outaouais avait convié des représentants d’organismes provenant des quatre coins de l’Outaouais, des élus et la population au lancement de sa campagne de financement 2023-24.
« Je connais Centraide, j’ai été impliqué pendant quatre ans et je sais ce que ça peut faire Centraide dans une région », révèle le président d’honneur de la campagne et ancien recteur de l’UQO, Denis Harrisson.
C’est tout à fait honorable que de présider la campagne et de voir à son succès », ajoute-t-il.
L’an dernier, c’est 88 000 personnes qui ont bénéficié d’une aide provenant d’un des 88 organismes de l’Outaouais qui sont soutenus par Centraide Outaouais.
« Ça représente une personne sur cinq qui a besoin d’appuis d’un des organismes communautaires, ce sont des chiffres qui sont effarants. »
Denis Harrisson
Les besoins sont multiples: logements, aide alimentaire, soutien aux jeunes en situation de décrochage scolaire, santé mentale, violence sexuelle et conjugale.
« Il y a beaucoup de problèmes sociaux qui sont vécus dans les diverses catégories de population en Outaouais », poursuit M. Harrisson.
En se fixant un objectif d’amasser la somme de 4 000 000$, Centraide souhaite faire appel à la générosité de tous.
M. Harrisson a tenu à souligner qu’il n’y a pas de montant minimal et que chaque don est substantiel et peut faire une différence.
Engagé dans sa communauté
Au sein de la population, il est commun d’entendre que les intellectuels sont dans leur tour d’ivoire et s’intéressent peu aux réalités citoyennes.
Denis Harrisson, président d’honneur de la campagne 2023-24 de Centraide Outaouais. (Photo In Médias — Serge Cazelais)
Celui qui a été professeur à l’UQAM de 2003 à 2013, puis vice-recteur et recteur à l’UQO de 2013 à 2020 voit dans cette opportunité de s’impliquer chez Centraide une manière de mettre en application ce qu’il a enseigné à ses étudiants.
« C’est du concret, lance-t-il avec enthousiasme! Ça fait quoi Centraide? Quand on fait face à des gens qui sont en difficulté à se loger, la réponse concrète, c’est de les aider à se trouver un logement. »
Insistant sur l’importance de la présence des organismes sur le terrain et de leur connaissance des réalités, M. Harrisson précise sa pensée.
« Les organismes, c’est ça qu’ils font, explique-t-il. Ils ne sont pas dans de grandes théories sur l’accès au logement dans une société, ou se questionner si c’est un droit ou un privilège. Non, la personne doit se loger quelque part et on va lui trouver une place. »
« On ne peut pas penser que l’État va tout faire, conclut-il. L’État fait des choses, mais ne peut pas tout faire. Centraide appuie des organismes qui sont près des gens, près des solutions et qui réussissent à travers leurs interventions à faire une différence entre une vie de qualité et une vie meilleure. »
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