Les Portes de l’Est : toujours d’actualité dans L’Ange-Gardien
Malgré un chantier de construction désert, Les Portes de l’Est demeurent au programme de L’Ange-Gardien. Le projet a fait face à quelques imprévus, mais toutes les parties impliquées sont convaincues de le voir achevé.
Une rencontre a eu lieu récemment entre le promoteur, Claude Montreuil, le maire de L’Ange-Gardien, Marc Louis-Seize, et d’autres acteurs de la Municipalité comme le directeur de l’urbanisme. Le tout s’est déroulé sur le futur site du développement commercial. Les discussions ont porté sur l’abattage de quelques arbres afin de rendre la future station-service visible de l’autoroute Guy-Lafleur.
Des trois partenaires originaux, M. Montreuil est aujourd’hui le seul propriétaire depuis un an environ, lorsqu’il a racheté les parts de ses collègues. Maintenant, comme l’explique M. Louis-Seize, il suffit d’avoir le bon timing pour le début officiel des travaux.
« Ce n’est pas un projet piloté par la Municipalité de L’Ange-Gardien. Nous, notre rôle depuis le début, quand il y avait trois propriétaires, c’est de les accompagner dans leur démarche », précise-t-il.
Des complications et des surprises
L’annonce de l’arrivée des Portes de l’Est, tout juste entre l’autoroute 50 et le carrefour giratoire où se croisent les routes 309 et 315, s’était faite en 2020. Aujourd’hui en 2023, seuls des amas de terre jonchent le terrain vacant.
« C’est un projet qui a été un peu long et ce n’était pas de la mauvaise foi des entrepreneurs », précise M. Louis-Seize. Peu de temps après l’acquisition du terrain par les partenaires, la pandémie a frappé. Le maire rappelle qu’à ce moment, les gens étaient confinés et l’argent allait en priorité aux entreprises déjà établies et non à celles en devenir.
Le terrain possédait aussi une entrée charretière, notariée, près du carrefour giratoire, mais le ministère des Transports a demandé à ce qu’elle soit déplacée pour ne pas gêner la circulation. Les entrepreneurs ont accepté de faire les démarches qui s’imposaient, mais se questionnaient sur de possibles frais additionnels. La réponse a été longue à leur parvenir. « J’ai contacté les personnes en autorité, j’ai parlé au député. Finalement, ça a débloqué », poursuit le maire.
Il a fallu également attendre la fin de la grève des ingénieurs en 2022 pour poursuivre le projet. « Après, il était trop tard pour commencer n’importe quoi », indique-t-il.
Maintenant, c’est l’élargissement de l’autoroute Guy-Lafleur qui complique les choses. La circulation est plus dense dans le secteur, des tronçons de l’autoroute sont parfois fermés et les automobilistes, déviés, etc.
Toutefois, l’entrepreneur est toujours déterminé à amener à terme Les Portes de l’Est. « Il croit à 100 milles à l’heure au projet encore », assure M. Louis-Seize.
Une question de temps
La Municipalité voit en ce projet un véritable catalyseur pour L’Ange-Gardien. Les Portes de l’Est compteront notamment un dépanneur et une station-service.
« Le nombre de voitures qui montent et descendent du nord, la nouvelle école est là. On sait déjà que ça va bien marcher », insiste le maire.
Au moment d’écrire ces lignes, M. Louise-Seize ne pense pas qu’une bannière de station-service a déjà signé avec M. Montreuil pour s’installer sur le site. « Après l’arrivée de la pétrolière, on est assuré d’attirer plus de commerces », continue-t-il.
Toutes les analyses et les études sont faites. En attendant, L’Ange-Gardien continue d’accompagner M. Montreuil comme elle le peut et de s’assurer que « rien n’accroche nulle part », termine Marc Louis-Seize.
Au moment de publier, L’info de la Basse-Lièvre n’avait pas reçu de réponse de la part de M. Montreuil concernant une demande d’entrevue.
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