Voyager pour s’ouvrir sur le monde à ESHG
ÉTATS-UNIS. Depuis plusieurs années, les élèves du Programme d'éducation intermédiaire (PEI) de l’école secondaire Hormisdas-Gamelin (ESHG) prennent part à des voyages aux États-Unis dans le but d’en apprendre davantage sur la culture américaine.
À la fin avril, une centaine d’élèves de 1er et 2e secondaire doivent se diriger à Boston. La capitale des États-Unis, Washington, attend une centaine d’élèves de 3e et 4e secondaire. Une cinquantaine d’élèves de 5e secondaire prendront la route vers le grand centre financier et culturel qu’est la ville de New York. «Le but de ces voyages a toujours été la découverte et l’ouverture sur le monde, le tout à prix raisonnable. Nous croyons que de sortir de notre milieu tout québécois permet cette ouverture», mentionne le président de la Commission scolaire au Cœur-des-Vallées (CSCV), Éric Antoine, qui ajoute que l’ouverture sur le monde est un aspect important du PEI.
Même si ce sont les parents qui doivent débourser les frais et que le taux de change est défavorable aux voyageurs présentement, M. Antoine souligne que le taux de participation est impressionnant. «À ma connaissance, c’est environ 98% de participation. Il y a une grande volonté des élèves de faire ces voyages-là», remarque-t-il en précisant qu’il coûtait entre 420$ et 450$ par élève l’année dernière, selon la destination. «Le taux de change nous a déjà favorisés, mais ce n’est plus le cas. L’école n’a pas d’emprise là-dessus malheureusement. […] Ce n’est pas quelque chose qui nous arrête», fait savoir M. Antoine.
Je trouve que ce serait une opportunité perdue pour les jeunes de mettre de côté ces activités à cause de l’incertitude financière ou politique qui existe présentement. Ça fait partie de leur bagage au PEI de pouvoir dire qu’ils ont vécu ces expériences-là.
–Éric Antoine
La CSCV ne croit pas que l’élection de Donald Trump, comme président des États-Unis, va affecter négativement les voyages de ces élèves en avril. «L’élection de Donald Trump, un geste démocratique par ailleurs même si les résultats ne nous plaisent pas, n’y change rien. […]Les élèves vont peut-être voir des pancartes allant à l’encontre du président, mais ça fait partie de la culture. Les jeunes s’intéressent à l’actualité et ça fait partie de leurs apprentissages», souligne M. Antoine.
Il trouve d’ailleurs que «ce serait une opportunité perdue pour les jeunes de mettre de côté ces activités à cause de l’incertitude financière ou politique qui existe présentement. Ça fait partie de leur bagage au PEI de pouvoir dire qu’ils ont vécu ces expériences-là», conclut le président de la CSCV.
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