Policier éducateur: Des enjeux en constante évolution
De la prématernelle 4 ans jusqu’à la cinquième secondaire, les policiers éducateurs rencontrent les jeunes de la région chaque année dans le cadre de leur travail et souvent, c’est dans le but de les sensibiliser à différentes réalités qu’ils vont vivre.
Chaque école de Gatineau compte sur son policier éducateur dont le rôle est de faire le pont entre le Service de police de Gatineau et les directions et les intervenants. Stéphanie Stewart occupe ce rôle pour les écoles de Buckingham et de Masson-Angers, en plus de deux écoles du secteur de Gatineau. Elle compte 12 écoles dans son mandat.
Malgré le titre de policier, ce n’est pas dans un mandat de répression qu’ils travaillent la majorité du temps avec les écoles. Au primaire, les cas sont rares où ils devront intervenir auprès de jeunes ou de parents et c’est toujours une fois que l’école a passé à travers toutes ses ressources. Au secondaire, la situation peut-être plus fréquente, mais ce n’est pas la majorité des cas.
Sensibilisation
C’est plutôt en sensibilisation que les policiers-éducateurs sont surtout impliqués dans les écoles, indique Mme Stewart. Ils se promènent dans les différents établissements pour faire différentes activités adaptées à chaque niveau.
«Chaque école et chaque commission scolaire a l’obligation de mettre sur pied un programme de lutte contre l’intimidation et la violence, souligne-t-elle. C’est de là que viennent nos présentations autant au primaire qu’au secondaire.»
Le travail est fort différent selon la clientèle, reconnaît-elle. «Au primaire, c’est différent. Ils sont toujours contents de nous voir. Ils sont dans l’âge que la police, c’est cool. Au secondaire, ça commence à être différent.»
Mais d’un autre côté, les enjeux deviennent aussi de plus en plus importants avec l’âge et le besoin de sensibilisation augmente. Surtout à l’ère des médias sociaux, qui sont venus changer le travail des policiers éducateurs.
«On marche avec “la crowd” et on évolue avec eux autres. Il faut toujours nous aussi évoluer dans nos connaissances.»
La police de Gatineau a notamment lancé depuis quelques années la campagne #GARDEÇAPOURTOI pour prévenir le sextage et des rencontres sont organisées avec des groupes de garçons et de filles pour parler de cet enjeu qui prend beaucoup de place.
«La grosse problématique que l’on constate avec nos appels provenant des écoles secondaires, c’est au niveau des réseaux sociaux, les menaces, les photos et la distribution d’image», confirme Mme Stewart.
«On met aussi beaucoup de sensibilisation pour l’intimidation sur les réseaux sociaux parce qu’on voit beaucoup de jeunes avec des idées noires, des pensées suicidaires. Maintenant, l’intimidation est constante. Lors de nos interventions, on explique aux jeunes que s’ils font de l’intimidation sur les réseaux sociaux ou ailleurs, ils peuvent quand même être considérés comme un suspect éventuellement.»
Un autre des mandats des policiers-éducateurs consiste à faire des campagnes sur des sujets précis par exemple les cyclomoteurs modifiés, l’alcool au volant, les traverses de piétons et le respect des règles près des écoles par les automobilistes.
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