Un nouvel album pour Genesis Ritchot
Après s’être livré une première fois sur disque en 2018, le chanteur de Buckingham, Genesis Ritchot, récidive avec le lancement de son deuxième album Three Quiet hands.
Comme lors de son premier opus, l’album a été réalisé entièrement à la maison par le chanteur lui-même qui partage ses pensées à travers sa musique et sa voix.
«Three quiet hands», ce sont les trois aiguilles d’une montre, explique le chanteur. «C’est le titre et ce sont les paroles de la dernière chanson sur l’album, explique-t-il. Et, il y a plusieurs chansons qui parlent du temps.»
C’est donc le fil conducteur de cet album. «Il y a plusieurs chansons qui parlent du temps, de moi qui vieillis, des choses qui changent. Ça m’a inspiré à écrire pas mal de chansons sur cet album. Je trouvais que le titre rassemblait bien tout ça.»
«Le temps passe et les choses changent pour le mieux, je dirais, ajoute-t-il. Des fois, c’est bon de prendre un moment pour réaliser tout ce qu’on a accompli, qu’on a fait, où on est parti et où on est rendu.»
Pour sa musique aussi, le temps passe. Ce deuxième album le démontera, estime le chanteur. «C’est dans le même style, mais il y a une évolution. C’est plus élaboré.»
Autre changement sur cet album, il n’est pas l’auteur de toutes les chansons. On y retrouve une chanson écrite par son frère Yanny Ritchot, que les deux chantent en duo.
«Mon frère a écrit cette chanson-là. Il me l’a joué et tout de suite j’ai trouvé que ça marchait pour cet album-là. Ça fait longtemps que j’ai hâte de faire de la musique avec mon frère. C’est un plaisir pour moi. Il y a une belle complexité entre mon frère et moi et ça s’entend.»
Visée internationale
Genesis Ritchot propose une centaine d’albums physiques aux amateurs de musique depuis la semaine dernière sur sa page Facebook. Et cet automne, il va proposer l’album au complet sur la plate-forme Spotify.
Il espère être en mesure d’aller chercher plus de gens avec ce deuxième album. «Au niveau de la région, je pense qu’après avoir entendu le premier album, les gens sont déjà accrochés. Ce sera moins une surprise. Pour ce qui est de l’extérieur de la région, depuis le premier album, j’ai fait mes devoirs, des recherches pour voir comment ça fonctionne un peu plus les services de streaming. Là, j’ai un bon plan de match pour aller chercher plus de personnes.»
Et quand il parle de l’extérieur de la région, il ne vise pas seulement le Canada. Il croit que son style lui permettra d’obtenir du succès un peu partout. «Dans l’ère actuelle, il y a beaucoup d’artistes qui trouvent une niche dans leur style. La communauté indy-folk est plus grande que le Québec et le Canada.»
«Je suis en train de rencontrer des gens un peu partout dans le monde. Il y a plein de musiciens qui ne font pas nécessairement le Centre Bell, mais ils peuvent quand même s’amuser et s’épanouir dans la musique en sachant que les personnes qui aiment profondément ce style-là peuvent quand même aller les trouver sur Internet.»
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