Une nouvelle murale sur l’avenue de Buckingham
Depuis quelques jours, l’artiste Maria-Rosa Szychowska a débuté son travail artistique sur le mur du commerce Rose Marie à Buckingham pour produire une nouvelle murale.
C’est la deuxième murale en deux ans pour l’artiste qui a aussi été choisie l’an dernier pour réaliser celle qui se trouve sur le mur de l’école Saint-Jean-de-Brébeuf dans le secteur de Masson-Angers.
Cette fois-ci, c’est en collaboration avec Traces Arts Visuels que ce projet financé par la ville de Gatineau a vu le jour. D’ici le mois de septembre, l’artiste exécutera son œuvre sur le mur devant le public.
L’œuvre dressera un parallèle entre la diversité humaine et la diversité marine, indique Maria-Rosa Szychowska et créera une harmonie entre les deux mondes.
«Ça va représenter une petite fille qui souffle sur un pissenlit. Des graines de pissenlits vont se transformer et devenir de plus en plus grosses. Il va y avoir des enfants accrochés dessus. Et ils vont atterrir dans l’eau pour jouer et être en harmonie avec la vie marine.»
Imaginatif
L’artiste souhaite que cette murale ramène les gens en enfance, dans cette période où tout était simple, où l’on s’amusait dehors avec peu de choses.
Elle veut aussi transmettre un message d’espoir. «Je travaille souvent avec des visages d’enfants, des scènes où c’est vraiment imaginatif, très colorées, où il y a beaucoup d’espoir. C’est un peu ça que je veux transmettre aux gens. Qu’ils se mettent dans un moment d’émotions où tout est plus doux, tout est plus coloré, tout est plein d’espoir encore. Amener beaucoup de positif, je pense que ça fait une grosse différence à la longue.»
Cette opportunité de faire une grande murale à l’extérieur réjouit l’artiste. «C’est un grand bonheur. C’est un peu complexe par la taille, mais ça me fait vraiment plaisir de faire ça. Je suis dehors, en train de peindre.»
Et elle peut en profiter pour parler de son art avec les passants qui viennent la voir. «Ça me permet d’échanger avec eux. Par exemple, on m’a parlé qu’il y avait un bateau avant sur ce mur. Dans le croquis, j’avais prévu avoir un petit radeau. Mais, les gens m’ont beaucoup parlé de ce bateau-là. Et de comment il était important. Je vais aller le voir au musée et essayer de faire un petit parallèle. Ce ne sera pas exactement le même bateau, mais je veux que quand les gens le voient, ils fassent la connexion. Pour ne pas oublier le passé.»
Maria-Rosa Szychowska entend être présente pour travailler sur la murale du mardi au samedi pour les prochaines semaines. Elle prévoit terminer d’ici deux mois si la température est au rendez-vous.
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