Carrefour culturel ESTacade
Pierre Guitard : Prendre soin de sa tête et de son cœur
L’auteur-compositeur-interprète originaire du Nouveau-Brunswick Pierre Guitard s’était laissé envahir par des moments de doutes durant la période des confinements liée à la COVID-19. Ce qui aurait pu l’éteindre lui a plutôt procuré une inspiration pour son plus récent album Anhédonie, lancé durant l’automne 2022. L’artiste se produira à la Salle Desjardins du Carrefour culturel ESTacade à Gatineau le 10 février.
Pierre Guitard ne s’en cache pas, il est heureux de se produire à nouveau en sol gatinois. À cet effet, il se remémore son premier spectacle hors Nouveau Brunswick. C’était il y a une dizaine d’année, à l’occasion d’une soirée open mic qui s’était tenue aux Brasseurs du Temps dans le secteur Hull alors qu’il avait interprété une chanson.
L’artiste néo-brunswickois qui vit désormais à Montréal se souvient de ses débuts, des soirées acoustiques dans des cafés. Son style musical a depuis évolué, mais il aime toujours se produire dans une formule et une ambiance de proximité avec le public comparables à la formule cabaret de la salle Desjardins.
« Jaser au monde de bien proche, je suis habitué », dit-il.
« De revenir à quelque chose de simple, j’adore ça. Poursuit-il. Il y a quelque chose de cool à aller chercher dans un show que ce soit devant 1000 personnes ou devant 15 personnes. »
Accompagné de 4 musiciens
Lors de cette soirée le 10 février, accompagné de 4 musiciens, il offrira au public l’ensemble des pièces qui compose son plus récent album intitulé Anhédonie. Le tout sera complété par quelques autres morceaux tirés de son répertoire.
Le nom donné à l’album, Anhédonie, est un terme forgé en 1896 par un des pères de la psychologie française, Théodule Ribot. Il désigne la perte de la capacité à ressentir le plaisir.
À ce sujet, l’artiste confie que les sources de son inspiration varient énormément compte tenu des réalités et des situations. Les chansons de son plus récent album sont notamment marquées par certains moments de doute qu’il a ressenti durant la période des confinements, conséquence de la COVID-19.
« Ce qui fait du bien, c’est toujours de relativiser les choses », confie-t-il.
« Oui, ç’a été difficile. On [les artistes] a été un peu malmenés à travers tout ça », poursuit-il en notant que pour certains groupes, notamment les infirmières, ça a été beaucoup plus pénible.
C’est avant tout le contact avec le public a manqué à l’artiste.
« Les artistes sont des gens qui doutent en général et le seul moment où le doute part c’est quand t’es en spectacle et que des gens sont là et qu’ils démontrent de l’appréciation pour ce que tu fais », ajoute-t-il.
« Alors quand tu passes deux, trois ans avec juste le doute et pas les moments qui font du bien, c’est sûr qu’à un moment donné ça te joue sur le moral, ça te joue dans la tête. Ce genre d’idée, le doute, ça s’efface avec les spectacles », conclut-il.
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