Journée nationale des peuples autochtones
À la découverte des traditions avec le Centre d’Innovation des Premiers Peuples
Lors de la journée nationale des peuples autochtones qui avait lieu le mercredi 21 juin, le Centre d’Innovation des Premiers Peuples a organisé un événement culturel ouvert à tous à Gatineau pour célébrer le solstice d’été, et découvrir les traditions autochtones.
Le 21 juin, jour du solstice d’été, est une date importante dans la culture autochtone comme l’explique la directrice des relations premières nations et innu pour le Centre d’Innovation des Premiers Peuples, Geneviève Michel.
« Avant d’être reconnus comme une journée nationale, les peuples autochtones se rassemblaient déjà pour célébrer la journée la plus longue de l’année. On perpétue fièrement cette tradition aujourd’hui à Gatineau », explique Mme Michel.
Une journée de partage et de traditions
Issue de la nation innue, qui en Français se traduit par « humain », cette dernière souhaite pouvoir à travers cette journée, renouer avec les traditions ancestrales et permettre aux non-autochtones de découvrir une culture riche et diversifiée. Différentes activités ont été organisées durant la journée, telles que l’étirage de peau de cerf ou d’orignal, le perlage, le partage des chants et des danses, mais aussi le partage de mets traditionnels.
« Le partage est très important pour nous, cela fait vraiment partie des valeurs autochtones ».
Geneviève Michel
Soutenir la jeunesse autochtone
Durant la journée, de nombreux jeunes étaient présents, pour participer aux activités, mais aussi pour montrer leurs talents de danseurs rythmés au son des tambours. Permettre aux jeunes « decrocheurs » autochtones de s’impliquer dans différents projets, c’est la mission du CIPP, comme l’explique la directrice des relations premières nations et innu du CIPP.
Selon elle, l’organisation permet aux jeunes sans emploi qui ne vont pas à l’école, à l’intérieur ou à l’extérieur des communautés en zone urbaine, de suivre des formations et de participer à des projets autour de l’univers numérique. Par exemple, il y a des travaux à l’aide de brodeuses numériques ou d’impressions 3D, d’impression de chandail à manche courte, etc.
« On travaille aussi le bois, le plastique, etc.. Ce qu’on veut, c’est ajouter une touche autochtone aux différentes créations. Par exemple, au lieu d’imprimer un tee-shirt avec “Pikachu”, on essaie de travailler avec des design autochtones. Telle que la plume ou les canaux.
« On veut ramener les jeunes vers les traditions autochtones, et qu’ils soient fiers d’être ce qu’ils sont ».
Geneviève Michel.
Mme Michel souligne l’importance de ce genre d’événement rassembleur où se côtoient différentes nations autochtones et non autochtones pour partager un moment ensemble.
« Peu importe d’où l’on vient, on doit signaler notre présence et établir des relations avec les non-autochtones ou les autres nations », conclut-elle.
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