Québec solidaire
Marie-Claude Latourelle
Quelle est votre vision des services de proximité en santé pour votre circonscription ?
Québec solidaire s’engage à placer les CLSC au centre de sa vision de la santé en y incluant tous les services de santé essentiels et en offrant des services gratuits et de qualité aux personnes en perte d’autonomie ou présentant diverses limitations fonctionnelles. Ainsi, les CLSC de St-André-Avellin, Buckingham et Val-des-Bois seront la porte d’entrée pour obtenir des services du réseau de la santé et des services sociaux. Les CLSC seront ouverts 24h sur 24, 7 jours sur 7. Nous allons y créer des équipes multidisciplinaires, incluant les médecins, ainsi que des programmes visant à offrir des services de soins préventifs dans les écoles et les CPE. Nous nous assurerons de l’équité territoriale de l’accès aux soins de santé.
L’accès à un logement adéquat, quel que soit l’âge ou le revenu, est de plus en plus difficile et a des impacts dans d’autres secteurs d’activités. Que proposez-vous pour permettre aux gens de vivre et de vieillir chez eux ?
À Québec solidaire, nous nous engageons à ouvrir un audacieux chantier de construction de 50 000 logements sociaux écoénergétiques qui privilégieront la mixité sociale pour toutes les catégories de la population. Pour soulager les locataires, nous instaurerons un véritable contrôle des loyers et un moratoire sur les “rénovictions”. Pour contrer la spéculation immobilière, nous encadrerons mieux les AirBnB, nous taxerons les logements inoccupés pendant de longues périodes et nous imposerons une taxe punitive sur les achats-reventes rapides. Pour faciliter l’accès à la propriété pour la classe moyenne, nous mettrons sur pied un programme de fiducie foncière communautaire. Pour permettre aux personnes aînées de vieillir chez elles, nous bonifierons les soins à domicile et nous transformerons les programmes d’aide aux personnes proches aidantes.
L’Outaouais intéresse de plus en plus les entreprises faisant de l’expropriation minière. Pour vous, est-ce que les règles actuelles sont adéquates pour permettre une cohabitation harmonieuse de l’activité minière et des autres activités dans la région ?
Non, les règles actuelles ne permettent clairement pas une cohabitation harmonieuse entre l’activité minière et les usages déterminés par les MRC, c’est à dire, dans le cas de la MRC Papineau, la villégiature, le récréotourisme et la foresterie. Nous croyons que les schémas d’aménagement des MRC devraient être respectés, puisque porteurs d’acceptabilité sociale, et que les MRC devraient pouvoir désigner elles-mêmes les territoires qu’elles jugent incompatibles avec l’activité minière. C’est pourquoi un gouvernement solidaire imposerait un moratoire sur les claims en zone de villégiature en attendant de réformer la Loi sur les mines, ce qui inclurait une révision du règlement sur les TIAM et la fin de la préséance du droit minier.
Un enjeu seulement local, sans répercussion nationale, que vous souhaitez traiter ?
D’autres régions sont aux prises avec des écoles surpeuplées, mais c’est particulièrement criant dans Papineau, avec plusieurs écoles primaires et secondaires qui débordent, ce qui oblige des enfants à fréquenter des écoles dans le village voisin ou à suivre leurs cours dans des classes modulaires. Que l’école soit un milieu de vie confortable, accueillant et stimulant devrait clairement être une priorité, au même titre que des planchers de services professionnels. Québec solidaire propose un vaste chantier de rénovations, d’agrandissement et de constructions pour avoir des écoles qui répondent aux besoins des élèves et du personnel. Je m’engage à ce que les agrandissements et reconstruction demandés pour les écoles du territoire de Papineau soient entrepris dans un premier mandat.
De plus en plus de projets demandent une acceptabilité sociale. Qu’est-ce que ça représente pour vous l’acceptabilité sociale ?
Il s’agit d’un choix démocratique et éclairé au sujet d’un projet, d’un plan ou d’une politique, fait par la population concernée par ses répercussions. Cette acceptabilité sociale sera obtenue ou non par un processus authentique de consultation de la population et des organismes locaux qui jugeront, à la lueur des informations qui leur seront soumises, si un projet donné cadre avec leur vision du développement de leur territoire. Elle devrait précéder toute mise en chantier qui risque d’entraîner des répercussions pour la population ou l’environnement et être obtenue avant qu’une entreprise engage des frais. En mettant en place des instances régionales de gouvernance dotées de budgets et de pouvoirs reconnus, Québec solidaire souhaite approfondir la participation démocratique et se doter de mécanismes favorisant la concertation.
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