Mise en valeur des sites spéléologiques d’intérêt
Camps de recherche de l’organisme Spéléo-Québec dans la Vallée-de-la-Lièvre
Un camp de recherche de l’organisme Spéléo Québec se tiendra dans la Vallée-de-la-Lièvre du 20 au 23 mai. Si les indicateurs cavernicoles sont bien connus dans les MRC d’Antoine-Labelle et des Collines, l’organisme est d’avis que de belles découvertes sont à venir.
« Découvrir. Protéger. Éduquer. » Telle est la devise de la Société québécoise de spéléologie, organisme privé à but non lucratif connu sous son diminutif Spéléo Québec. Le spéléologue est un individu qui s’affaire à repérer, à explorer, à visiter et à cartographier principalement les grottes, cavernes et autres cavités souterraines naturelles dans le cadre d’activités de loisir et dans un but scientifique.
Marie-Claude McDuff qui est chargée de projet en géomatique pour l’organisme nous explique que le fait d’explorer et d’étudier un site nous en apprend beaucoup sur l’histoire et la composition géologique du lieu, sur les mouvements des glaciers et sur les variations des eaux souterraines. Une somme considérable de connaissances qui ne demande qu’à être mise en valeur.
L’intérêt scientifique ne se limite pas à la matérialité du terrain, ajoute madame McDuff. On veut constater la présence de vie faunique, ancienne ou actuelle, notamment celle des chauves-souris. Il arrive aussi qu’on y fasse d’importantes découvertes archéologiques en lien avec des traces d’occupations humaines. De tels vestiges vont alors attirer l’attention des anthropologues. C’est donc dire que la spéléologie est une discipline aux multiples facettes qui réserve de nombreuses surprises.
À cette dimension scientifique vient s’ajouter celle du loisir. Certains qui s’intéressent aux cavernes sont tout simplement de véritables passionnés de plein air, témoigne Marie-Claude McDuff. On devient donc spéléologue aussi pour le plaisir, pour l’activité physique sportive, pour apprécier l’esthétique d’un site exceptionnel et pour satisfaire des envies de curiosité. Ainsi, un site d’intérêt bien étudié et bien aménagé peut se transformer en un attrait touristique notable.
Madame McDuff insiste sur la dimension sécuritaire de la pratique des activités spéléologiques. « On ne devrait jamais pénétrer dans une cavité avant de s’être assuré de sa stabilité et sans un équipement adéquat », prévient-elle en ajoutant qu’il est préférable de consulter des connaisseurs et demander un avis avant de s’y aventurer si on découvre un tel site.
Le camp qui se tiendra du 20 au 23 mai se donne comme objectif d’explorer quelques lieux bien précis le long de la Vallée-de-la-Lièvre dans les secteurs de Notre-Dame-du-Laus, notamment à la montagne du Diable (Dufort) et à l’Île Mystérieuse sur le réservoir du Poisson blanc, ainsi que dans le secteur de Poltimore à Val-des-Monts. Marie-Claude McDuff précise qu’on veut se limiter cette fois-ci à des zones accessibles par des chemins publics et des chemins forestiers, tout en invitant les propriétaires de terres privées qui connaissent des sites potentiels d’intérêt à les signaler à Spéléo Québec.
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