Un projet pilote déployé dans plusieurs secteurs de la municipalité de Gatineau
Laisser fleurir les pissenlits afin d’aider les abeilles
Dans le but de favoriser le mieux-être des abeilles, plusieurs municipalités du Québec laissent fleurir les pissenlits et retardent la première tonte des pelouses sur certains terrains municipaux. Gatineau fait partie de celles-ci. Alicia Lacasse-Brunet, conseillère municipale du district de Bellevue nous livre les grandes lignes qui justifient une telle décision.
« Il s’agit d’un projet pilote pour cette année, un premier pas », déclare la conseillère. « Nous allons recueillir les données et voir si ce projet se poursuit pour les autres années et s’il s’étend à d’autres terrains », poursuit-elle. Participer à ce projet est quelque chose de très important aux yeux des élus gatinois, a-t-elle précisé.
Les critères qui ont guidé la ville afin de sélectionner les secteurs et les terrains sont l’accessibilité et la facilité de constater et mesurer l’impact réel. Ce sont surtout des parcs et des terrains d’édifices municipaux qui ont été identifiés. Dans le secteur Buckingham, on a sélectionné trois emplacements : le Garage municipal au 250 rue Charles, le parc Pearson et les terrains de la société Evolugen.
Pourquoi une telle mesure? Madame Lacasse-Brunet est consciente que de nombreux citoyens s’attendent à voir du vert partout et des pelouses tondues régulièrement. « Mais », dit-elle, « il faut prendre soin de la faune, de la flore et des insectes ». La situation des abeilles est devenue préoccupante, de nombreuses voix le clament dans l’espace public. La conseillère insiste sur le fait que le butinage et la pollinisation sont essentiels pour l’agriculture et l’apiculture. Que de laisser fleurir les pissenlits est un petit coup de pouce facile à réaliser et peu coûteux.
Alicia Lacasse-Brunet a tenu à souligner l’apport de l’organisme Apicentris, une OSBL mené par des bénévoles qui observent les floraisons et les essaims d’abeilles sur le territoire, offrent de la formation et prêtent de l’équipement à ses membres afin de favoriser l’acceptabilité sociale de l’apiculture urbaine.
D’autres municipalités de l’Outaouais ont aussi emboîté le pas, notamment Bowman et Val-des-Bois dans la Basse-Lièvre.
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