Palmarès 2022 des pires routes de CAA
La rue Georges dans les pires routes de l’Outaouais
Au cœur des discussions à Gatineau depuis plusieurs années, la rue Georges se retrouve dans le palmarès des pires routes du Québec en Outaouais selon les participants de CAA Québec, prenant le 5e rang.
Un résultat qui n’a pas vraiment surpris le conseiller de Buckingham, Edmond Leclerc. Même si le dossier a fait souvent parler au cours des derniers mois, il estime qu’il faut continuer de le faire. «Il ne faut pas arrêter de marteler le message et peser sur le clou. Il y a un enjeu, il faut qu’on le nomme.»
Toutefois, il rappelle que le travail politique a été réalisé dans ce dossier et que la réfection de la rue Georges, par phase, est prévue au Plan triennal d’immobilisation. «C’est déjà au plan budgétaire de la ville.»
Maintenant, c’est le travail administratif qui doit se faire pour faire avancer les travaux. Plusieurs étapes doivent être franchies, surtout qu’une partie de la rue verra aussi une réfection des égouts et aqueducs, ce qui augmente la charge de travail.
Il est difficile pour le moment de savoir à quel moment précisément les travaux auront lieu. La date d’inscription dans le PTI détermine le moment où le dossier commence à être travaillé.
Plus tôt cette année, la ville indiquait que le premier tronçon, entre les rues Foucault et Pierre-Laporte, faisait l’objet d’une analyse pour une rue conviviale et l’ajout d’un lien cyclable. Les trois autres tronçons, les rues Foucault et des Liards; la rue des Liards et l’autoroute 50 et l’autoroute 50 et la route 148, étaient à l’étape de l’avant-projet.
«Dans les informations que j’ai eues, il n’y aurait pas eu de problème qui retarderait les travaux, affirme M. Leclerc. Mais je reste aux aguets.»
Lichette
Invitée à commenter les rues de Gatineau se trouvant dans ce palmarès, la mairesse, France Bélisle a indiqué que l’important était que la ville était en train d’agir. Des travaux sont prévus sur la plupart de ces routes, mentionne-t-elle.
La ville utilise d’autres méthodes aussi pour tenter d’améliorer l’état de la chaussée. La lichette, qui consiste à faire une couche d’asphalte en attendant des travaux plus importants, en est une qui prend de plus en plus de place.
«Cette combinaison d’intervention qu’est le nid-de-poule, le rapiéçage partiel de certaines routes et bien sûr la lichette fait en sorte que d’ici 2-3 ans on va commencer à voir une amélioration de la chaussée dans cette stratégie-là qu’on s’est mis à déployer», croit Mme Bélisle.
Questionné à savoir si la lichette pourrait être une solution pour Georges, Edmond Leclerc n’en est pas convaincu. Mais il attend de voir la présentation prévue dans les prochains jours sur cette stratégie avant d’avoir une idée finale. «Je ne pense pas que ce serait la solution, mais j’ai hâte d’en savoir plus quand on va nous présenter cette volonté de faire plus de lichettes.»
«C’est plus une volonté politique pour venir supporter les projets d’infrastructure qui ne sont pas prévus assez rapidement au plan d’investissement, ajoute-t-il. Or, la rue Georges, elle est prévue.»
À noter que c’est le boulevard de la Gappe qui est en tête du palmarès pour la région, mais aussi au Québec. Le chemin Cook, la route 105 et le chemin de Chambord complètent le top 5 de l’Outaouais.
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