Développement résidentiel
De nombreux projets dans les prochaines années
Le potentiel de développement dans l’Est de Gatineau est présent et déjà de nombreux projets sont sur la table à dessin pour les prochaines années.
Lors de la dernière campagne électorale, Mario Aubé indiquait déjà qu’il y aurait entre 1500 et 2000 nouvelles propriétés dans le secteur de Masson-Angers seulement. «Le gros projet qui s’en vient c’est le Plateau Georges, indique-t-il. On parle de 200 à 400 nouvelles portes.»
«Derrière la rue Balbuzard, il y a le projet du Littoral avec 300-400 portes. Le projet des hautbois avec 50-70 portes. Près de l’école du Ruisseau, il y a un autre 100-125 portes. Et, je pourrais continuer comme ça.»
D’autres sites n’ont pas encore de projets, mais pourraient aussi se développer dans les prochaines années. «Derrière le IGA (près des Laurentides), ça c’est à vendre depuis un bon moment. Ça pourrait être développé commercial et résidentiel. Du 6-9 étages. C’est un endroit avec haut potentiel de développement.»
D’un autre côté, il faut aussi tenir compte d’un autre facteur. Plusieurs des terrains disponibles dans le secteur Masson-Angers sont toujours zonés agricoles. Ils ne peuvent donc pas être utilisés pour du développement résidentiel, à moins d’obtenir l’autorisation de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ).
«Près des Laurentides, si on arrive du centre-ville par la 50, juste avant de rentrer à des Laurentides du côté droit. Ça, ce sont des terrains zonés agricoles», souligne Mario Aubé.
«Et notre plan d’aménagement fait en sorte qu’on ne pourra pas les développer pour un minimum de 15 ans. C’est une zone blanche et il reste encore de la place ailleurs. On ne pourra pas aller sur ces terres-là tant et aussi longtemps qu’on n’aura pas utilisé tous les terrains.»
Buckingham
Du côté de Buckingham, les sites sont moins nombreux, mais il y a encore des possibilités de développement. «Ce qui s’en vient à plus court terme, c’est certainement le développement de ruisseau Lépine», indique le conseiller du secteur, Edmond Leclerc.
Ce projet d’environ 400 portes aura aussi d’autres répercussions sur le secteur. «Ce qui va être le fun c’est tout l’aménagement autour de ça. On va éventuellement voir une piste cyclable sur Lépine.»
Pour le reste, ce qui est surtout visé de ce côté est du redéveloppement et de la mixité. La ville souhaite ajouter du résidentiel à certains endroits, notamment dans le noyau villageois.
D’ailleurs, elle prévoit la réalisation d’un Plan particulier d’urbanisme pour le noyau villageois de Buckingham, soit le secteur de l’avenue de Buckingham. Ce PPU va prévoir de la densification à certains endroits.
«Ça va être basé sur des consultations, alors c’est difficile de s’avancer. Mais ce qui pourrait être intéressant, c’est une densification douce dans le cœur de Buckingham. Où l’on voudrait avoir plus de personnes au pied carré pour que des services valent la peine d’être installés sur l’avenue. Pour qu’on puisse avoir plus de services de transport en commun, de petits commerces et que ce soit profitable.»
Cependant, dans cette optique, il faudra aussi tenir compte de la particularité du secteur, estime le conseiller. «Il ne faut pas perdre la touche patrimoniale de l’avenue de Buckingham.»
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