Des solutions à trouver pour les déplacements
Quand on parle de développement futur, il faut aussi prévoir le développement des services qui vont avec, notamment pour le transport. Dans l’Est de Gatineau, la situation pourrait nécessiter des décisions importantes dans les prochaines années.
Un des endroits où le développement pourrait se faire le plus, c’est dans le secteur de la rue Georges. Déjà les terrains de l’encan ont commencé à se développer et ça va se poursuivre. Il existe aussi d’autres terrains qui sont présentement dans une aire d’expansion, mais qui dans un futur à long terme, pourront eux aussi se développer.
Le secteur de la rue Georges est déjà compliqué. Il y aura quelques ajustements qui viendront prochainement avec le développement déjà amorcé. «Il va avoir un feu de circulation en face du IGA, indique le conseiller de Masson-Angers, Mario Aubé. C’est déjà dans les plans.»
Pour réussir à sortir les gens de ce secteur, il faudra que ça se fasse de la bonne façon, indique le conseiller. «Il faut rendre la vie facile à tout le monde. Sortir les gens d’un secteur ça se fait, si on leur donne ça facile.»
«C’est là qu’il va avoir un équilibre dans le transport. On pense beaucoup à la voiture. Mais il faut aussi avoir un bon service de transport par autobus dans l’est et on travaille pour ça.»
Autre route ?
De son côté, Edmond Leclerc pense qu’il faut faire des travaux à court terme, mais surtout tenter d’être visionnaire dans son dossier. «On a une rue Georges qui est pas très fluide. C’est une rue qui a été pensée comme une rue de secteur et qui est devenue une artère principale. On a un travail de réfection pour essayer de la rendre plus fluide. Ça c’est à court terme quand on va la refaire.»
«Mais aussi par la suite, il faut essayer d’être visionnaire et penser nos déplacements autrement. Est-ce que dans le futur, on va toujours avoir besoin de prendre la rue Georges ? Est-ce qu’on va pouvoir trouver d’autres rues qui seraient un intermédiaire entre le boulevard et la rue de quartier? Ce sont des questions qu’il va falloir se poser.»
Mais il sera surtout important de se les poser avec les gens du secteur, indique le conseiller. Parce que les solutions auront des impacts assurément. «On ne réussira pas à vendre une idée en l’imposant. Il va falloir consulter et être attentif aux besoins.»
Quel que soit le scénario, il aura des impacts sur les gens. «C’est sûr, il faudra faire des compromis parce que tous les gens qui vont être concernés, que ça va passer dans leur cour, ils ne voudront pas, c’est évident.»
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Votre journal suspend ses activités
Chers lecteurs et lectrices, Malgré la fidélité que vous nous avez démontrée au cours des dernières années, nous vous informons que …
Au Québec, plus d’un chasseur de cerfs sur cinq est outaouais
Les statistiques provinciales 2023 sont tombées, fin janvier, quant au gros gibier. En Outaouais, 285 orignaux, 7 294 cerfs et 832 …
Le projet de loi solidaire sur l’accaparement des terres agricoles progresse
Le projet de loi 495, visant à lutter contre l’accaparement des terres agricoles par des fonds d’investissement privés, déposés en …