Développement commercial
Les citoyens ou les commerces en premier
Quand on tente d’analyser le développement commercial à venir dans les prochaines années, c’est toujours la même question qui revient : qu’est-ce qui est venu en premier, l’œuf ou la poule ? Ou dans ce cas, qui vient en premier : les résidents ou les commerces ?
On sait que le développement résidentiel va être important dans les prochaines années, mais il faut aussi que les services suivent, et notamment les services commerciaux. Dans les dernières années, on a connu des ouvertures, mais aussi des fermetures de commerces.
«Il ne faut pas attendre ni un ni l’autre. Il faut être proactif dans les deux cas. Dans le cas du développement économique, c’en est un bon exemple», affirme le conseiller de Buckingham, Edmond Leclerc.
Ce dernier a été nommé à la tête de la Commission de développement économique dans ce nouveau conseil et aura donc à travailler ce dossier. «On travaille beaucoup là-dessus. On essaye vraiment de se donner les moyens. Il ne faut pas penser quand on parle de développement économique qu’on va juste parler de centre-ville.»
Des mesures ont notamment été mises en place pour soutenir les associations de commerçants dans les différents secteurs comme le Regroupement des gens d’affaire de la Basse-Lièvre (RGABL).
«On va payer une ressource qui va bientôt être engagée à Idée Gatineau et qui va servir exclusivement les associations commerciales.»
«Ce n’est pas facile se partir en affaires sur l’avenue de Buckingham. Ce n’est pas facile de se partir en affaire dans le Vieux-Masson. Mais la ville a vraiment une vision d’aider ces commerçants-là.»
Edmond Leclerc
Débloquer les projets
Le conseiller de Masson-Angers, Mario Aubé, croit lui aussi qu’il est possible de travailler le développement résidentiel et le développement commercial en harmonie dans les prochaines années.
Son point principal en lien avec le développement commercial concerne surtout les difficultés vécues par certains entrepreneurs pour amorcer des projets ou obtenir des permis dans le but d’agrandir leur installation.
«Comme conseiller, on me demande de l’aide pour débloquer des projets d’agrandissement ou autre. Et il faut que ça cesse de bloquer des fois dans nos services pour une demande de permis, une demande d’agrandissement.»
Depuis quelque temps, la ville a pris un virage numérique pour traiter plusieurs dossiers. Ce qui est bien, indique Mario Aubé. Mais il ne faut pas enlever tout l’aspect humain. Certaines personnes préfèrent toujours discuter avec une personne pour faire avancer leur dossier. «Parler, il faut que ça reste encore la base.»
«On a des commerçants qui me disent : on va s’en aller à L’Ange-Gardien. C’est plus facile à L’Ange-Gardien. Ça me fait mal comme conseiller quand j’attends ça.»
Des commerces recherchés
• Nous avons demandé aux deux conseillers quel genre de commerces seraient nécessaires dans l’Est de Gatineau pour le développement futur.
• «La prudence est de mise parce qu’en porte-à-porte on en entend de toutes les couleurs. On veut des magasins de vêtements, on veut des boulangeries, des grandes chaines», explique Edmond Leclerc.
• «Mais, dans la réalité, est-ce que les gens vont y aller par la suite et rendre ces commerces-là rentables? C’est ça la vraie réponse. Ce n’est pas le politicien, pas la personne au porte-à-porte qui peut répondre. C’est la personne d’affaire prête à prendre le risque. Si vous jugez que ça peut être profitable pour notre secteur, venez embellir notre secteur.»
• «On pourrait tirer dans toutes les directions, affirme Mario Aubé. Les besoins sont grands. Qu’on amène n’importe quel commerce connu qui est plus vers le centre-ville habituellement, c’est sûr qu’on pourrait dire: on le veut.»
• «Au niveau de la restauration, avoir un restaurant de nappe blanche. Il y en a moins dans l’Est. Ce sont des offres que je me suis déjà fait demander.»
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