Les infrastructures devront suivre le développement
Dans les dernières semaines, un plan d’investissement a été présenté aux élus gatinois pour établir quels projets d’infrastructures devront être priorisés dans les 10 prochaines années. Ce plan prévoit beaucoup de projets dans le secteur d’Aylmer puisque ce dernier s’est développé beaucoup, sans que les infrastructures suivent. Une situation à éviter pour l’Est de Gatineau.
«Il faut respecter le travail fait par notre administration qui nous a montré ce sont quoi les manques, indique le conseiller de Masson-Angers, Mario Aubé. On le réalise qu’on est en manque dans tout, partout. La raison qu’Aylmer a plus de grands besoins au niveau de la ville, c’est que la population a augmenté de façon exponentielle. Ça ne veut pas dire que nos besoins ici n’existent pas.»
Si on s’arrête à faire la liste des besoins, on en a pour longtemps. «Tout le monde qui fait son sport a ses besoins dans le sport», affirme M. Aubé. Soccer, hockey, baseball, natation, etc. Sans oublier l’ajout de nouveaux sports comme le pickleball.
«Tu ne peux pas tout avoir en même temps. Tout le monde a des besoins, mais plus on grandit et plus les besoins vont être grands.»
Mario Aubé
C’est pourquoi il estime qu’il faut aussi prévoir à long terme dans les projets actuels. Par exemple, si on fait le complexe deux glaces, prévoir tout de suite qu’il pourrait y avoir des ajouts dans le futur, notamment un deuxième étage. «Il faut penser tout le temps : comment on va faire une phase 2 tout de suite.»
Contraintes
Le conseiller Edmond Leclerc connaît bien ce dossier puisqu’il est vice-président de la Commission loisir, sport et développement des communautés qui s’est penchée sur le plan présenté aux élus.
«On a un scénario de 500 millions $. C’est beaucoup beaucoup d’argent. Et le conseil va avoir à choisir. On parle de quelque chose qui va changer la vie d’une ville.»
On parle beaucoup des arénas dans l’Est, mais le dossier des centres communautaires est aussi important, estime M. Leclerc. Un projet de centre communautaire du Ruisseau est d’ailleurs en bonne place dans le plan présenté. «J’ai fait une tournée des organismes au printemps dernier. Une des demandes qui revenaient le plus souvent c’est : on peut-tu avoir un espace pour entreposer notre équipement, notre matériel ?»
Reste que malgré tous les besoins dans l’Est, il y a aussi des besoins importants ailleurs dans la ville. Et les moyens financiers ne sont pas inépuisables. «. On va avoir de bonnes discussions prébudgétaires.»
Une voix
Un des aspects importants dans cette situation, c’est de parler d’une seule voix pour l’Est de la ville, croit M. Leclerc. «Buckingham et Masson-Angers c’est l’Est. Il faut voir les besoins ensemble.»
«Buckingham et Masson-Angers vont se perdre dans tout le grand Gatineau s’ils ne collaborent pas», conclut-il.
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