Vitesses excessives sur un secteur de la rivière La Lièvre

Publié le 26 août 2022 par Serge Cazelais

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Serge Cazelais

Journaliste de l'Initiative de journalisme local | scazelais@infodunord.ca

Des citoyens qui s’adonnaient à des activités nautiques sur la rivière La Lièvre ont rapporté avoir été indisposés sur l’eau par la présence d’embarcations motorisées dont les conducteurs faisaient montrent d’imprudence et qui naviguaient à des vitesses excessives, voire carrément dangereuses, dans le secteur de la rivière entre le parc du Landing et celui de Chamboisé à L’Ange-Gardien.

Le partage de la rivière entre les différents types d’embarcations est important, mais des enjeux de vitesses et de vagues sont soulevés à certains endroits. (Photo: L’info de la Basse-Lièvre-Yannick Boursier)

Un cas de vitesse sur l’eau a récemment fait les manchettes en Outaouais alors qu’une embarcation de type cigarette-boat est entrée en collision avec un ponton dans un secteur étroit de la rivière La Blanche.

Or, dans le corridor où il y a moins de 100 mètres entre les deux rives, situé entre le parc du Landing dans le secteur Buckingham et celui de Chamboisé dans la municipalité de L’Ange-Gardien, de nombreux plaisanciers signalent certains manquements aux règles de base en matière de sécurité nautique. L’enjeu est celui de la cohabitation entre les utilisateurs de grosses embarcations motorisées et les utilisateurs d’embarcations plus modestes, ainsi que les planchistes, kayakistes et canoteurs.

On rappelle qu’au Québec, les conducteurs d’une embarcation motorisée doivent avoir suivi et réussi une formation de compétence approuvée par Transport Canada et doivent porter sur eux leur Carte de conducteur d’embarcation de plaisance.

Rencontrés le samedi 13 août dernier, des membres du personnel du Centre nautique de la Lièvre ont témoigné que la majorité des utilisateurs de la rivière se comportent de manière respectueuse et ralentissent lorsqu’ils aperçoivent un kayak ou un planchiste, mais qu’il y a malheureusement quelques individus qui mettent la sécurité des autres en danger.

Un riverain qui désire demeurer anonyme affirme que le problème ne vient pas des pêcheurs, ni des propriétaires de pontons, mais plutôt de ceux qui naviguent à grande vitesse sur des motomarines et des cigarette-boat, en faisant des va-et-vient et des cercles pour créer des vagues.

Marie-Ève Léger du service de communication de la ville de Gatineau confirme qu’aucune plainte officielle concernant la vitesse n’a été déposée auprès de la municipalité ni auprès du Service de police de Gatineau (NDLR: Avant l’incident de la rivière La Blanche). Elle invite les citoyens qui sont victimes de tels comportements de les rapporter au 311 et confirme que les services de sécurité vont porter une attention particulière sur l’eau d’ici la fin de la période estivale.

« Tous ont le droit de profiter des plaisirs de l’été », confie un membre du personnel du Centre nautique. « Mais de tels comportements donnent une mauvaise image de la navigation alors que pourtant la majorité des utilisateurs de plans d’eau sont responsables et prudents », conclut-il.

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