Festival Midnight Forever
88 artistes, 800 festivaliers par jour : l’organisateur heureux de la première mouture
Du 27 au 30 juillet se déroulait la première mouture du festival de musique électronique Midnight Forever à Papineauville. Malgré une météo peu clairvoyante, les aficionados de ce type d’événement musical ont été nombreux à faire le chemin d’Ottawa et de Montréal jusqu’en Petite Nation pour voir les 88 artistes qui se sont produits sur scène durant la fin de semaine.
Originaire de Thurso, Jérémy Beaulne, 25 ans, gestionnaire des opérations pour le festival, n’en est pas à son premier événement. Ce qui est nouveau en revanche, c’est d’avoir pris l’initiative de développer un festival de musique électronique en Petite Nation.
« C’est difficile de trouver un endroit qui souhaitait accueillir un festival comme celui-ci. On s’est mis en contact avec les organisateurs du festival Delirium qui a lieu en juin sur ce même terrain. La municipalité de Papineauville était ouverte à l’idée. C’est un bon endroit, car il y a beaucoup d’espace pour accueillir les festivaliers », explique M.Beaulne.
« La majorité de nos participants viennent d’Ottawa, et de Montréal donc on est entre les deux. On a tout de même beaucoup de gens de la Petite Nation qui sont venus ici », poursuit-il.
Avec une programmation éclectique et des artistes internationaux, qui viennent des États-Unis, de l’Europe, de l’Amérique latine, d’Asie, le festival a attiré environ 800 festivaliers par jour, selon le gestionnaire du Midnight Forever.
Danser sous la pluie
La pluie est venue gâcher un peu la fête, d’autant plus que le terrain de camping était à découvert, en plein milieu de la campagne de Papineauville. Au programme, voitures embourbées, tentes trempées, cheveux mouillés. La boue sur leurs chaussures et la pluie n’ont pas empêché les festivaliers de vibrer au son des basses, en passant d’une scène à l’autre, dans une ambiance électrisante.
Promouvoir le bien-être et non la beuverie
Jeremy Beaulne explique que la moyenne d’âge des festivaliers se situe entre 25 et 30 ans, et qu’il était important pour les organisateurs de créer un événement dans un environnement sain propice au bien-être, loin des stéréotypes des soirées électro ou drogues et alcools sont au premier plan.
« On ne voulait pas faire un festival où les gens viennent se soûler et faire le party, on veut plutôt un public qui vient profiter de la musique et prendre du plaisir. »
Jérémy Beaulne
Les serveurs sont vigilants et arrêtent de vendre des boissons aux personnes trop intoxiquées, et une équipe de secours et sur place.
C’est dans cet état d’esprit que de nombreux ateliers de bien être était proposé durant toute la fin de semaine. Il était possible de participer à des cours de yoga, ou à des conférences avec des personnalités reconnues, un atelier de « scratching », des méthodes de respiration et de méditation, etc..
« On aimerait vraiment pouvoir continuer ça l’année prochaine pour une seconde mouture du festival de musique électronique », conclut Jérémy Beaulne.
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