Festival western Saint-André-Avellin
Le spectacle de rodéo victime de son succès
Samedi 29 juillet, pour la dernière soirée du Festival western de Saint-André-Avellin, les gens sont arrivés plusieurs heures d’avance afin d’obtenir les meilleures places pour assister au clou du spectacle : le rodéo. Malgré les intempéries, enfants, jeunes, adultes et ainés ont répondu présents, bottes de cuir et chapeaux de cow-boys sur la tête pour assister à l’événement qui gagne en popularité chaque année.
Fort de son succès, le spectacle de rodéo est à l’origine de fraudes comme ça a été le cas cette fin de semaine. L’arène qui contient 3000 places se remplit très vite, et les gens qui n’ont pas pu trouver de billet à temps se retrouvent à acheter des tickets frauduleux à des particuliers.
Le spectacle de rodéo victime de son succès
Le président du Festival, Sylvain Maheux, explique avoir dû refuser l’entrée à des gens qui avaient fait plusieurs heures de route pour assister au spectacle, mais dont les billets étaient faux.
« J’ai des personnes qui ont fait 4 h de route pour assister au spectacle, mais ils se sont fait vendre de faux tickets donc on a pu les laisser entrer. On a un nombre de places disponible qu’on ne peut pas dépasser », explique M. Maheux.
« Chaque année c’est pareil, les gens achètent les tickets au dernier moment et se plaignent de ne pas avoir de place. Si on avait plus de place dans les gradins on pourrait vendre facilement 1000 places de plus », ajoute-t-il.
Une première soirée jeune qui tâtonne
Le festival souhaitait offrir un rendez-vous pour une clientèle plus jeune. La présence du rappeur Loud samedi en sol avellinois allait en ce sens. « On voulait donner un nouvel élan au festival, et attirer des gens différents pour qu’il y en ait pour tous les goûts », dit M. Maheux.
Loin de la musique country et des rythmes westerns, le chanteur a malgré tout mis l’ambiance et fait danser les jeunes, même si la salle était loin d’être pleine.
« Je suis super contente de le voir en vrai, c’est le fun », avoue une admiratrice du rappeur, qui connait toutes ses paroles par cœur.
Malgré une moyenne d’âge d’une vingtaine d’années, dans un coin de la salle, on aperçoit tous de même quelques moustaches et chapeaux de cow-boys qui sont venus voir l’artiste, de même qu’un groupe de sexagénaire qui se sont déhanchés sur la piste.
« On a eu moins de billets vendus pour Loud, mais c’est une première, il faut le temps de s’adapter à cette nouveauté », note le président.
Un festival réussi malgré une logistique difficile
Malgré le mauvais temps et les pluies diluviennes, M. Maheux se dit content de voir que la foule a été au rendez-vous.
Du côté des organisateurs et de l’ensemble des bénévoles cependant, la fatigue commençait à se faire sentir, notamment à cause d’une logistique compliquée.
En raison des installations et des désinstallations quotidiennes, l’ensemble des bénévoles arrivent à la fin du festival complètement brulé, notamment parce qu’il y a toujours plus de nouveautés et de monde, mais moins de bénévoles pour y répondre depuis la pandémie.
« La logistique c’est l’enfer, ça demande une grande coordination, on passe notre temps à installer et désinstaller puisque rien ne reste. Parfois, c’est décourageant. Il faudrait réfléchir à faire les choses différemment pour l’année prochaine », dit-il.
« Il faut comprendre aussi que nous sommes tous bénévoles, les gens ne se rendent pas toujours compte de ça, mais c’est beaucoup de travail », ajoute ce dernier.<
Une économie bénéfique pour l’ensemble de la Petite Nation
Si le festival est bénéfique pour la ville de Saint-André-Avellin, il l’est aussi pour l’ensemble de la Petite Nation, selon le président du festival, dans la mesure où les visiteurs, qui pour certains viennent de l’international vont se promener dans les alentours pendant la durée du festival.
Lors de notre entretien avec M. Maheux samedi, ce dernier ne pouvait dire avec exactitude quant au nombre de festivaliers de la première à la dernière journée.
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