Sport
D’un niveau zéro en course à pied à l’Ironman 70.3 de Mont-Tremblant : rien n’est impossible !
Tout le monde connait cette citation « rien n’est impossible ». Si l’on en croit le récit de Klaus Sylvestre-Ippersiel, c’est vrai. Inexpérimenté en course à pied à ses tout débuts et avec même une légère aversion pour ce sport, le résident de Chénéville a complété l’Ironman 70.3 (21,1 km de course, 1,9 km de nage et 90 km de vélo) à l’épreuve éponyme de Mont-Tremblant le mois dernier, un défi réussi.
Le coureur qui n’aimait pas courir
Il y a quelques années de cela, Klaus Sylvestre-Ippersiel n’aimait pas la course à pied, difficile à croire pour quelqu’un qui vient de terminer le demi IronMan, et pourtant, comme il l’ avoue d’entrée de jeu: « Avant je pensais que les gens qui couraient étaient des “idiots”, maintenant je trouve que c’est extraordinaire”.
“On ne nait pas sportif, on le devient ”
Sa passion pour ce sport lui est venue durant la pandémie de COVID-19. En recherche d’activité comme bien d’autres durant la pandémie, il a commencé à courir. Au fur et à mesure, les 1 km du début se sont transformés en 2 km, puis 3, 4, 5 km et ainsi de suite, jusqu’à devenir un coureur chevronné qui « enchaine » les marathons. Après avoir mis le « pied à l’étrier » avec de nombreuses compétitions professionnelles ou amicales, et à l’aide d’un entrainement régulier, il s’est lancé dans l’aventure du Ironman 70.3, soit la moitié de la distance de ce que l’on appelle un Ironman.
Ironman 70,3, un défi sportif
Ayant participé aux deux dernières éditions de la traversée du Lac-Simon, il était rodé pour la nage, même si selon ces dires il s’est pris pas mal de coup de pied et de coup de poing dans la mêlée, avoue-t-il. Ce qu’il redoutait le plus c’était le vélo, car sans entrainement particulier, pédaler pendant 90 km c’est un vrai défi. Puis est arrivé le moment tant attendu pour le nouveau passionnée de course à pied.
« Quand je suis arrivé au parcours de course à pied, j’étais tellement heureux, c’est vraiment surtout pour courir que je me suis lancé là-dedans. J’avais le sourire, aux lèvres, je motivais les autres coureurs en leur criant le nombre de kilomètres restants. »
Klaus Sylvestre-Ippersiel
« L’effort paye toujours »
Enseignant à l’école Louis-Joseph Papineau à Papineauville, il en profite pour motiver certains de ses élèves qui ont des difficultés et sont découragés :
« Je n’aurais jamais pensé il y a quatre ans pouvoir courir comme je le fais maintenant. Si moi j’ai réussi à devenir un coureur, vous pouvez vous améliorer et réussir à être bon. Ça vaut d’ailleurs pour n’importe quelle personne qui n’ose pas se lancer dans un sport en pensant qu’elle n’en est pas capable », insiste le sportif .
Rien n’est impossible
Selon lui, la course permet d’obtenir des résultats très rapides permettant une progression visible en plus d’apporter un bien être physique et mental général grâce notamment à un apport conséquent en endorphine. Le « secret » selon le résident de Chénéville serait d’y aller progressivement étape par étape, en étant très régulier. L’endurance viendra petit à petit. Un bon argument pour ceux et celles qui souhaitent courir, mais n’ont ni expérience ni entrainement.
« Rien n’est impossible avec de l’entrainement et de la régularité ».
Klaus Sylvestre-Ippersiel
« On a plein de beaux coins en Petite Nation pour courir. J’encourage vraiment les gens qui ont envie de se lancer à le faire. Rien n’est impossible ! Mon conseil, c’est de courir devant chez soi, de ne pas prendre sa voiture, et de s’y mettre régulièrement, 500 mètres par 500 mètres », conclut Klaus Sylvestre-Ippersiel.
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