Un incubateur pour cultures de petits fruits dans la Vallée-de-la-Gatineau
Le Centre de recherche et de développement technologique agricole de l’Outaouais (CREDÉTAO) poursuit sa mission d’aider les entrepreneurs agricoles à démarrer. Le 22 novembre dernier, il dévoilait son réseau d’incubateurs, RésOterres, en plus de présenter sa plateforme de petits fruits à Messines.
Un incubateur permet à une personne de louer à prix compétitif une parcelle de terrain pour y pratiquer ses activités. Dans le cas de RésOterres, il s’agit d’un réseau d’incubateurs dispersés en quatre plateformes : la plateforme maraîchère dans les Collines-de-l’Outaouais, la plateforme petits fruits dans la Vallée-de-la-Gatineau, la plateforme agroforesterie dans Papineau et la plateforme élevage dans le Pontiac.
Lors du lancement à Messines, une centaine de curieux ont pu visiter les lieux et les installations prêtes à recevoir les entrepreneurs. Un verger déjà semé et un autre en attente s’y trouvent, chacun de 1 ha. Deux serres sont également disponibles pour être partagées.
Toute réparation est d’ailleurs assurée par le CREDÉTAO. La chargée de projet Ana McBride indique que le Centre « voulait que ce soit le plus clé en main ». L’incubateur offre même de la machinerie.
La personne intéressée s’inscrit et envoie divers papiers, dont un plan d’affaires, pour être acceptée en tant que locataire d’une parcelle.
Depuis le lancement, l’incubateur aurait piqué la curiosité de plusieurs. « On a de l’intérêt », affirme Mme McBride, qui ajoute que l’une des forces du projet se trouve dans la formation offerte aux aspirants agriculteurs.
RésOterres correspond à un investissement total de 1,6 M$. Le montant sera étalé sur deux ans et permettra aussi de mettre en marche les autres plateformes. La Caisse Desjardins a annoncé une aide de 400 000 $ au projet grâce à son Fonds du Grand Mouvement.
Inspiré du succès de la Plateforme agricole de L’Ange-Gardien
La plateforme maraîchère, dans les Collines-de-l’Outaouais, était déjà active sous le nom de « Plateforme agricole de L’Ange-Gardien ». Depuis ses débuts en 2010, celle-ci a permis à plusieurs dizaines de personnes de se lancer dans le maraîchage biologique. Certaines ont par la suite pu s’installer sur une terre.
En s’inspirant de ce succès, le CREDÉTAO a voulu poursuivre l’aventure en implantant un incubateur dans les trois autres MRC de la région. Mme McBride soutient que la plupart des incubateurs au Québec s’adressent à des maraîchers. Le Centre a donc souhaité innover en offrant tout autant de possibilités pour d’autres types d’entreprises agricoles.
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