Gatineau adopte un budget de 803,5 M$ pour l’année 2024

Publié le 6 décembre 2023 par Sabrina Mercier

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Sabrina Mercier

Journaliste de l’Initiative de journalisme local | smercier@infodunord.ca

Voici les grandes lignes du budget 2024 de Gatineau qui a été adopté par les conseillers, lors de la séance du conseil du 5 décembre.

(Photo Deposit)

Le budget présenté fait état d’une croissance de 8 % pour un montant total de 803,5 M$ en 2024.

Dans son allocution, la mairesse gatinoise, France Bélisle, a fait valoir que la Ville réalise un tour de « funambulisme » en raison de l’inflation et de son désir de conserver une croissance.

Mme Bélisle insiste sur le fait que tous les services seront maintenus en plus de les améliorer.

Entre autres, des sommes supplémentaires seront allouées selon le secteur :

3 M$ de plus pour le transport en commun,
5 M$ de plus pour les travaux publics,
7 M$ de plus pour les sports, les loisirs et la culture,
7 M$ de plus pour les dossiers environnementaux (gestion de l’eau, foresterie urbaine, etc.),
10 M$ de plus pour les services de pompiers et de police,
14 M$ de plus pour les infrastructures.

Les 193 M$ qui avaient été prévus pour le réseau routier jusqu’en 2025 sont maintenus. Toutefois, Mme Bélisle admet du même souffle que les besoins sont plus grands pour les chemins appartenant à la Ville que l’enveloppe d’argent disponible.

« Trouver une position d’équilibre dans le déséquilibre »

Par voie de communiqué, la Ville souligne la nécessité de « faire preuve de prudence » dans la manière de dépenser l’argent des contribuables dans la prochaine année.

À cet effet, la Ville dit solliciter ces derniers, mais sans « exagération ». Elle a limité sa hausse des taxes pour le secteur résidentiel à 2,9 % et pour le secteur non résidentiel à 3,9 %. Les taxes vont ainsi augmenter pour les deux tiers des résidences et pour huit commerces sur dix.

La mairesse dénote que le budget de la Ville prend en considération les nombreux défis auxquels Gatineau fait et fera face, dont une augmentation de l’inflation, une crise du logement « sans précédent », un nombre croissant d’itinérants ainsi qu’une hausse des demandes d’aide à des banques alimentaires.

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