Situation des arénas: Des enjeux pour les Flames de Gatineau
La première partie à domicile des Flames de Gatineau a entraîné plusieurs situations qui devront être regardés avec la ville de Gatineau dans les prochains jours, indiquent les nouveaux propriétaires.
Lorsqu’ils ont fait l’acquisition des Flames plus tôt cette année, Jean-Marc Leblanc, A.J. Plant et Chantal Plant ne s’attendaient pas à vivre une première saison de la sorte.
En raison de la Covid, les Flames ont joué leur premier match de la saison dimanche dans un aréna pouvant accueillir une vingtaine de spectateurs seulement.
Une situation qui entraîne plusieurs difficultés. «Il y a juste deux choses en particulier, indique A.J. Plant. D’abord, la ville compte tous les joueurs dans le nombre de personnes (que l’aréna peut accueillir). Ça cause des problèmes.»
C’est pour cette raison que les flames ont pu accueillir une vingtaine de spectateurs seulement. Normalement, la formation doit aussi offrir quelques places aux visiteurs, mais les billets se sont envolés très rapidement lorsque le système de réservation a été annoncé.
«Il y a du monde qui a voyagé deux heures pour venir voir la partie, souligne M. Plant. Une chance qu’on avait de la place pour les rentrer.» Les propriétaires souhaitent avoir des discussions avec la ville pour que les joueurs sur la glace ne soient pas calculés dans le nombre de personnes comme c’est le cas dans la plupart des autres endroits. «Qu’elle regarde ça en parallèle avec ce qui se passe à travers la ligue, indique Jean-Marc Leblanc. J’étais à West Island hier (samedi) et il y avait 150 personnes dans la bâtisse.»
L’autre problématique principale pour l’organisation concerne l’espace disponible pour le club visiteur. «Dans la chambre des joueurs, ils ont juste le droit à six et sept joueurs. Ils s’habillent à tour de rôle, mais à la fin le coach met tout le monde ensemble pour leur plan d’équipe. Il y a trop de monde dans la chambre. Il faut avertir les coachs.»
M. Plant souhaite obtenir un peu de flexibilité de la part de la ville pour aider les équipes visiteuses qui joueront à Buckingham. Le conseiller du secteur, Martin Lajeunesse, était d’ailleurs présent pour cette première partie et il a eu des discussions avec l’organisation sur ces enjeux.
«La ville est extraordinaire avec nous autres, affirme A.J. Plant. On comprend que c’est difficile. Ce n’est pas la faute à personne.»
Jean-Marc Leblanc estime aussi que la règle ne permettant pas d’entrer dans l’aréna plus de 15 minutes avant pourrait aussi faire l’objet de discussion puisqu’elle entraîne des rassemblements à l’extérieur.
Poursuite des activités
Ayant fait l’acquisition des Flames juste avant le début de la Covid, le nouveau trio de propriétaire affirme ne pas avoir de regret et rassure les amateurs du coin qu’ils souhaitent poursuivre les activités.
La situation n’est pas facile financièrement pour eux puisque le budget est pratiquement jeté à la poubelle en raison du nombre de spectateurs peu élevé qui peut entrer.
Les revenus sont donc très diminués autant à la porte que pour la concession alimentaire. Cette dernière est rouverte autant pour les Flames que pour le hockey mineur et comme l’an dernier, ce sont les Flames qui sont les responsables de ce service.
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