Football: Brandon Gourgon avec les Ravens de Carleton
L’ancien receveur de passes des Tigres d’Hormisdas-Gamelin, Brandon Gourgon reviendra dans la région l’année prochaine alors qu’il s’alignera avec les Ravens de Carleton.
L’étudiant de dernière année au Cégep du Vieux Montréal a choisi cette formation universitaire pour poursuivre son parcours, autant sur les bancs d’école que sur le terrain de football.
Il ne cache pas que ce sont les études qui l’ont amené dans un premier temps vers cette université d’Ottawa. «Je me suis plus concentré sur la partie école. Je viens d’une famille anglaise. J’ai étudié en français au secondaire et au cégep. Je n’ai pas eu l’opportunité d’étudier en anglais encore. Alors là, j’ai une opportunité d’étudier en anglais. Je pense que c’est une bonne idée pour moi.»
C’est en psychologie qu’il poursuivra ses études à l’université et il aimait mieux le faire dans sa langue maternelle. «J’ai un peu de difficulté avec le français. C’est dur pour moi. Alors, étudier en anglais, c’est un peu plus facile.»
Football
Même s’il a mis beaucoup d’accent sur les études, il ne faut pas penser que le football n’a pas eu son mot à dire dans sa décision. «Du côté football, ils ont une extrêmement bonne équipe, des bons coachs, des bons joueurs. C’est un bon environnement pour jouer au football.»
Il avait eu la chance, avant la pandémie, de faire une visite des installations de l’université. Il a donc pu se faire une bonne idée avant de prendre sa décision finale.
Toutefois, s’il y a un élément qu’il avoue ne pas avoir regardé, c’est le «depth charts» de l’équipe, c’est-à-dire qui on retrouve à sa position déjà avec l’équipe pour évaluer où il pourrait se trouver parmi les receveurs de passes.
«Dans mon attitude, je ne regarde pas ces affaires-là, souligne-t-il. Je m’en fous qui est en avant de moi, je m’en fous même si ça fait quatre ans que le gars est là. Ce n’est pas mon problème. Moi je rentre là pour travailler et si ça tombe que je travaille plus que le gars en avant de moi, c’est ça qui va arriver. Ce n’est pas tant les gros noms qui me font peur.»
Cette attitude l’a aidé à cheminer dans sa carrière de footballeur. Lorsqu’on lui demande s’il s’attendait à poursuivre sa carrière jusqu’à l’université lorsqu’il était avec les Tigres, il indique que c’était son plan. Et il démontre encore une fois son attitude de gagnant.
«Je me rappelle coach Mike un jour m’a dit : Quel cégep tu veux qu’il te parle? Je lui avais dit que je voulais qu’ils me parlent tous. Je n’en voulais pas un qui ne me parle pas. Ma tête était faite. Je voulais aller loin avec ça.»
«Et ce n’est pas comme si c’était quelque chose que je n’ai pas travaillé pour, ajoute-t-il. J’ai travaillé pour beaucoup. J’ai mis beaucoup d’heures dans ça, école comme entraînement. J’ai travaillé pour ça.»
Un vide
Avec tous ces efforts faits au cours des années, cette saison sans football, surtout la dernière au collégial, est difficile à prendre pour Brandon Gourgon. @R: «C’est comme un vide. Je ne suis même pas capable de l’expliquer. C’est bizarre à dire, c’est unique, mais d’une mauvaise manière.»
Il aurait aimé pouvoir offrir une dernière année aux Spartiates du Vieux-Montréal. @R: «Le Vieux-Montréal m’a amené tellement de choses dans ma vie. Ne pas pouvoir finir ma dernière année avec eux, ça me brise le cœur. Mais en même temps, je me dis que tous les outils que j’ai eus d’eux pendant les deux années que j’ai pu jouer avec eux, je vais les amener à l’université et je vais continuer la tradition des Spartiates ailleurs.»
Pour le reste, le receveur de passe ne peut rien faire, sinon se préparer. «La seule chose qu’on peut faire, c’est travailler. Quand il y aura plus de neige, embarquer sur le terrain de football et continuer à pratiquer, pratiquer et pratiquer. On ne peut pas pleurer sur ce qui arrive. On peut juste s’améliorer.»
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