57e Marathon canadien de ski
1100 fondeurs de retour dans les Laurentides et l’Outaouais
« Les skieurs avaient de gros sourires sur le visage. » Tels sont les mots prononcés par Réal Perriard, président du Marathon canadien de ski (MCS), un événement de ski de fond laurentien-outaouais de retour en présentiel du 10 au 12 février après trois ans d’absence.
Le trajet de cette mouture s’est amorcé samedi à Arundel, dans les Laurentides et se terminait le lendemain à Gatineau dans le secteur Buckingham. Des skieurs des quatre coins du Québec, des États-Unis et même du Yukon ont participé à l’événement. Un volet scolaire avait également lieu le vendredi.
Plus de la moitié des participants ont parcouru les 160 kilomètres que totalise l’épreuve fondée dans les années 60. Sans être une compétition, les fondeurs les plus rapides ont parcouru une distance de 80 kilomètres (une journée) en environ 6h30, estime le président du MCS.
Moins de participants
Il n’a pas été facile de repartir après deux ans de pandémie où les événements étaient virtuels. « On a besoin de beaucoup de volontaires pour l’événement […] On a une équipe qui a beaucoup d’expérience », affirme-t-il, choyé d’être bien entourée.
Cette pause a indirectement mené à une diminution du nombre de personnes présentes sur la ligne de départ. « On aurait aimé avoir plus de participants », reconnait-il. La diminution est estimée à plus ou moins 500 personnes.
Le MCS a publié une lettre ouverte quelques jours avant l’événement sportif. La diminution du nombre de participants engendre des difficultés financières. « Ce qui était auparavant une logistique “compliquée” à gérer s’est transformé en une charge de travail titanesque pour tout le monde », lit-on. Le MCS souhaite aussi aller « au-delà de 2023 et avancer sans endettement sérieux » et conclut sa lettre en demandant l’aide de la population. « Nous aurons besoin de skieurs […] Il est clair que 2024 sera une année déterminante pour l’événement. »
M. Perriard tient toutefois à rassurer les participants, la formule sur deux jours ne changera pas, au grand sourire des fondeurs.
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