Semaine québécoise de la sécurité nautique
La sécurité sur l’eau, j’embarque. Et toi?
À l’occasion de la Semaine québécoise de la sécurité nautique qui se déroule du 14 au 20 juin, les amateurs de sports nautiques, les plaisanciers et les pêcheurs sont invités à profiter des plans d’eau en toute sécurité et dans le respect des autres usagers.
Dans les dernières années, avec la multitude d’embarcations qu’on peut rencontrer, la navigation a connu un essor considérable. « Il faut s’assurer de respecter la règlementation qui est en vigueur au niveau de la navigation de plaisance, c’est la priorité, qu’on soit propriétaire d’un kayak, d’une planche à pagaie ou d’une embarcation motorisée », indique Jean Tellier, agent de développement au Bureau de la sécurité nautique de Transports Canada.
Gilet de sauvetage
La règlementation demande notamment qu’on ait un dispositif de flottaison de la bonne taille approuvé au Canada pour chaque personne à bord d’une embarcation. Ça s’applique aussi aux embarcations non motorisées telles les kayaks et les planches à pagaie. « Tant qu’à l’avoir à bord, on recommande fortement de porter son dispositif de flottaison, souligne M. Tellier. Dès le départ on met toutes les chances de notre côté. »
En 2022, 95 % des noyades au Québec ont eu lieu de mai à août et près de 75 % des victimes ne portaient pas de vêtement de flottaison individuel (VFI) ou ne le portaient pas correctement, mentionne Transports Canada.
« Au Québec, la météo nous joue des tours, indique Jean Tellier. On part un bel après-midi et en l’espace de quelques minutes on se retrouve avec une pluie torrentielle et les conditions de navigation changent. Nous ne sommes pas à l’abri d’un incident, donc le fait de porter notre vêtement de flottaison vient mettre toutes les chances de notre côté. »
Alcool et permis
Sur l’eau on doit demeurer sobre, souligne l’agent de développement, car certains facteurs comme le soleil, le vent et les vagues peuvent intensifier les effets de l’alcool.
Il existe aussi un règlement qui oblige toute personne qui conduit une embarcation motorisée à posséder une preuve de compétence, peu importe que ce soit une petite chaloupe ou une embarcation plus grosse.
« Une autre bonne habitude est de s’assurer de suivre une formation qui va, de un, nous permettre d’obtenir notre carte de conducteur d’embarcation de plaisance et, de deux, d’avoir des connaissances qui vont nous permettre de réagir efficacement en cas d’incident », ajoute M. Tellier.
Pour en savoir plus
Guide de sécurité nautique de Transports Canada
Campagne de sécurité « Suivez la vague »
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