La Table de concertation de la rivière des Outaouais voit le jour
La Table de concertation de la rivière des Outaouais voit officiellement le jour ! Cette nouvelle structure sera un lieu de discussion, d’échange, de concertation et de mobilisation autour d’enjeux prioritaires concernant la rivière des Outaouais afin d’assurer et de maintenir la qualité de l’eau.
Le 21 avril dernier, une quarantaine de personnes se sont rassemblées pour prendre part à l’assemblée de constitution de la toute nouvelle Table de concertation de la rivière des Outaouais (TCO) qui concerne le tronçon fluvial québécois de la rivière des Outaouais, afin de discuter des enjeux prioritaires et d’élaborer un projet sommaire.
« On a travaillé pendant deux ans sur cette nouvelle structure avec un groupe de partenaire du secteur. Jusqu’à présent, il n’y avait aucun plan de gestion ni de stratégie de planification pour le tronçon de la rivière des Outaouais. Le but de la table, ça va être vraiment de définir et d’élaborer un plan d’action avec les acteurs du milieu. Pour le moment, on est dans une période de démarchage, on cherche des représentants du secteur économique, agricole, culturel, environnemental, etc. Il faut vraiment qu’on se regroupe tous ensemble pour mettre en place une stratégie collective », annonce Janie Larivière, coordinatrice de la Table de concertation.
Il faut savoir que la rivière des Outaouais compte 1300 km et constitue une partie de la frontière entre la province de Québec et de l’Ontario. Elle comptabilise plusieurs sous bassins versants, des communautés de différentes densités, ainsi qu’une multitude de types de milieux écologiques. Pour répondre au mieux à cette grande diversité, la TCO sera composée de représentants provenant des quatre secteurs représentatifs des acteurs du milieu, c’est-à-dire communautaire, économique, municipale, autochtone.
« La TCO va vraiment permettre de mettre tous les acteurs du milieu en relation afin de voir l’usage que chacun fait de la rivière pour avoir une idée de l’impact global que ça va avoir. Vous savez, un cours d’eau c’est très dynamique. Si on commence à polluer en amont par exemple on pénalise ceux qui sont en aval. Tout est en relation dans un cours d’eau, il faut voir au-delà des limites administratives, et avoir une vision plus globale ».
Lors des assemblées qui auront lieu dans les prochains mois, différentes problématiques seront abordées telles que : l’altération de la qualité de l’eau, les inondations, la dégradation des milieux humides, la dégradation des habitats fauniques et floristiques. Le but sera de définir des objectifs qui devront être développés par la suite au cours de la prochaine année et qui constitueront le premier plan de gestion intégrée de la rivière des Outaouais.
« Pour le moment, tout est encore en cours de développement. On n’a pas encore de date prévue pour notre première assemblée, on ne sait pas non plus combien d’assemblées il y aura chaque année, tout cela reste encore à définir. Lors de cette première rencontre, on va vraiment décider ensemble du chemin à prendre et des règles de fonctionnement à mettre en place en suivant le cadre de référence du ministère de l’Environnement », termine la coordinatrice de la TCO.
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